Petits potins sur les strapontins

Ah les fameux sièges à abattant du métro, on pourrait en faire un guide complet: "Savoir se lever d'un strapontin et s'y asseoir".

Quel est donc ce moment clé qui nous fait lever de notre siège? Très certainement, juste avant de se faire insulter par la fameuse "quadragénaire business woman" qui t'estime responsable du manque de place dans le wagon (et parfois de la crise boursière et de celle qu'elle traverse socialement). Ou encore lorsque ta "jeunesse" fait céder ta place à la petite mamie qui te fixe depuis 2 stations sans rien dire (mais qui n'en pense pas moins!).

A noter dans ce cas précis, deux types de mamies possibles:
* la gentille avec un air attendrissant et un merci presque émouvant, au bord des larmes
* la méchante avec la célèbre réplique: "Ce n'est pas trop tôt, ah les jeunes d'aujourd'hui, plus aucun respect..."

Il y a, parmi elles une hypocrite, saurez-vous la retrouver?

Cette fois-ci, , ni la business woman, ni la mamie ne sont venues perturber ma relation privilégiée avec le strapontin de 19h30 mais un homme qui avait 1, peur de louper son arrêt et 2, avait sa veste coincée entre les deux strapotins (mais quel suspens!).

"Vous avez coincée ma veste et je descends là, vous pouvez pas faire attention, non? Ah (le fameux "Ah" qui crédibilise sa colère auprès des autres passagers, mais non...), il y en a des connes dans le métro." Un simple: "ça vous dérangerai de vous lever Mademoiselle, s'il vous plaît, ma veste est coincée?" aurait été le bienvenu.

Le pire dans l'histoire, est que je descendais au même arrêt que lui mais je ne me lève pas du strapotin 5 minutes avant, moi Môssieur!

Mlle O